Les fausses bonnes questions de Lemony Snicket
En voilà un livre amusant ! Avec son ambiance de vieux film noir avec ces détectives énigmatiques, un jeune héros qui ne (se) pose pas les bonnes questions, un mentor exaspérant, une énigme insoluble et une écriture décalée Les fausses bonnes questions de Lemony Snicket m’auront fait passer un très agréable moment.
Pour vous donner le ton, voici ce que nous dit la quatrième de couverture :
Lemony Snicket, 13 ans et détective stagiaire, part à la recherche d’une mystérieuse statue. Qui l’aurait volée? Et surtout, pourquoi ?
Avant de lire ce livre, il est préférable de vous poser ces questions:
1. Voulez-vous savoir ce qui se passe dans une ville en bord de mer qui ne se trouve plus en bord de mer?
2. Voulez-vous en apprendre davantage sur un objet volé qui n’a pas du tout été volé?
3. Pensez-vous vraiment que cela vous regarde? Pourquoi ? Quelles sont vos motivations? En êtes-vous sûr ?
4. Qui se tient derrière vous ?
L’énigme, bien qu’ouvertement loufoque, nous tient en halène. Plus cela a l’air absurde plus on veut savoir le fin mot de l’histoire. Les personnages sont tous plus savoureux les uns que les autres, tous aussi décalé que le narrateur (Lemony Snicket lui-même).
Quant au style, la quatrième de couverture vous donne un aperçu : c’est drôle et vivant, aussi étrange que l’histoire qu’il raconte. C’est sans doute la première fois que je tombe sur un livre comme ça et, ma fois, je suis conquise.
J’ai bien envie de suivre Les fausses bonnes questions de Lemony Snicket et de découvrir les Orphelins Baudelaire du même auteur.
Le roman est joliment illustré par Seth.
Bref une excellente découverte que je vais m’empresser de soumettre au jugement de mes équipiers ^^
roman jeunesse dès 10 ans
disponible aux éditions Nathan et France Loisir
pour le feuilleter c’est par ICI
et une petit bande annonce pour finir en beauté !
Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire était une excellente saga (13 tomes quand même), dont chaque tome apportait sa contribution aux malheurs en série subit par les pauvres orphelins. C’était décalé, assez cynique, avec toujours un narrateur extérieur mais impliqué dans l’histoire malgré tout.
Après, le début d’un volume était la suite directe du précédent, et ce n’était pas facile de s’en rappeler quand je les empruntais en médiathèque d’une année sur l’autre et lorsque le tome était dispo. Je crois que j’ai pas lu la fin, du coup.
Heureusement, Netflix va en faire une série, je suis joie. :3
13 tomes ça fait beaucoup, pas sûre que j’ai le courage de m’y lancer mais pour ce qui est des fausses bonnes question, je vais lire la suite c’est sûr. J’ai trouvé ça très plaisant à lire. C’est très drôle. J’ai hâte de passer le roman à mon neveux pour savoir ce qu’il en pensera ^^