Top Ten Tuessday #73 – 10 romans étrangers

7 juillet 2020 4 Par Bidib

Rendez-vous hebdomadaire, créé par The Broke and the Bookish et repris par  Frogzine. Chaque semaine, un top ten sur un thème imposé (ou pas).

10 romans étrangers

Pour ce thème j’ai choisi d’exclure la littérature jeunesse, parce que j’en parle beaucoup sur le blog. Je voulais profiter de cette occasion pour voir un peu l’état de ma bibliothèque adulte. Alors ce ne sont pas vraiment les derniers romans lus, mais plutôt les derniers ajoutés à ma bibliothèque virtuelle, mais ça me donne quand même un petit aperçu de mes lectures.

Couverture Qu'est devenu l'homme coincé dans l'ascenseur ? Couverture Insoumises

Je commence en trichant puisque ces deux titres ne sont pas des romans, mais deux recueils de nouvelles. Très différentes l’un de l’autre, je les ai tous deux beaucoup aimés, et les nouvelles sont une bonne façon de découvrir un auteur ou/et un style littéraire.

Qu’est devenu l’homme coincé dans l’ascenseur ? est un recueils de récits surréaliste de l’auteur coréen Kim Young-ha. J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur et la nouvelle qui donne son titre au recueil. J’ai un roman du même auteur dans ma PAL, mais comme c’est un gros pavé je ne cesse de remettre cette lecture à plus tard.

Insoumises nous amène au Brésil. Son auteur, Conceição Evaristo est une écrivaine très particulière ayant développé un style bien à elle. Au centre de ses histoires des femmes, insoumises, qui se battent pour survivre dans un monde machiste, qui leur laisse peu de libertés. D’elle, j’ai également lu un roman, très intéressant autant par le style que par l’histoire qu’il raconte : Banzo.

Couverture Ikebukuro West Gate Park, tome 2 Couverture Pour le meilleur et pour le pire

J’étais partie pour parler d’un autre roman japonais puis j’ai décidé de choisir un roman policier, non pas que j’ai lu beaucoup de policiers japonais, mais j’ai beaucoup aimé ce roman et je cherchais un compagnon pour l’autre roman policier que je m’apprêtais à partager, venu de Norvège celui-ci.

Ikebukuro West Gate Park m’a beaucoup plus par son style et son personnage principal, un jeune homme qui tient à son quartier et qui vient en aide aux jeunes à la dérive qu’il y croise. J’ai commencé cette série par le tome 2 et depuis j’ai très envie de découvrir les autres volumes. De Ira Ishida j’ai lu une adaptation en manga, Akihabara@Deep que j’ai détesté, ce qui est très rare, je déteste rarement un livre et encore plus rarement un manga, mais là rien ne m’a plus.

Pour le meilleur et pour le pire est également le tome 2 d’une saga policière, et aussi le seule de la saga que j’ai lu. Je dois avoir un truc avec les tomes 2. Je l’avais acheté après une rencontre avec son auteur : Gunnar Staalesen. Ce roman est resté dans ma PAL de longue année et j’ai fini par le lire l’année dernière. J’ai aimé l’ambiance même si le personnage principal correspond à tous les clichés du genre. L’aspect social de l’intrigue est intéressant. Mais le style n’est pas très prenant.

Couverture La goûteuse d'Hitler Couverture Le réseau Corneille

Si j’ai rapproché ces deux romans, l’un italien, l’autre britannique, c’est qu’ils ont 3 points communs : les deux se déroulent pendant la Deuxième Guerre mondiale, le personnage principal est une femme et je les ai découverts tous les deux dans leur version audio.

La goûteuse d’Hitler, raconte l’histoire d’une Berlinoise qui fuit la ville à la fin de la guerre pour s’installer chez ses beaux parents, là elle est enrôlée comme goûteuse d’Hitler, celui-ci, de plus en plus paranoïaque fait goûter tous ses repas par plusieurs femmes. J’ai trouvé ce roman intéressant, car on nous raconte la vie pendant la guerre du point de vue allemand. L’héroïne travaille pour Hitler, son mari fait partie de l’armée allemande, et dans son entourage il y a des nazis convaincus. Est-ce que cela suffit à faire d’elle une mauvaise personne ? Ce que nous raconte finalement ce roman c’est que les nazis sont des gens comme les autres et c’est ce qui les rend, à mon sens, d’autant plus effrayants.

Le réseau corneille est un roman d’espionnage. Je lis très peu de roman d’espionnage, c’est peut-être même le seul, mais j’ai quand même le sentiment d’avoir lu quelque chose de très classique. Classique, mais efficace, l’héroïne est touchante et on est pris par l’histoire. C’est avec ce roman que j’ai découvert cet auteur à succès. Je n’avais en effet encore jamais lu de Ken Follett.

Couverture Blood the last Vampire : La nuit des prédateurs Couverture La forme de l'eau

Pour représenter le genre fantasy, j’avais tout d’abord pensé au Seigneur des anneaux et à Entretiens avec un vampire, mais j’ai déjà beaucoup cité ces deux classiques du genre. J’ai donc choisi deux titres moins célèbres, l’un venu du Japon, l’autre des États-Unis.

Blood the last Vampire : la nuit des prédateurs est un roman vraiment étrange. Une histoire de vampires, on s’attends à de l’action, à du glamour, à de la violence… bref on s’attend à beaucoup de choses sauf à ce qui nous attend ici : une longue discussion sur la nature des vampires. Si j’ai eu envie de lire ce roman de Mamoru Oshii, c’est que j’avais beaucoup aimé la série animée qui adapte sa saga de litgh-novel Blood the last vapire. En français on ne trouve que ce tome-là.

La forme de l’eau de Guillermo del Toro existe, lui, en film. J’ignore en revanche si le film adapte le roman ou si le roman est une novellisation du film. En tout cas je ne connais que le roman. Je l’ai trouvé pas mal, mais pas un coup de cœur. Et la chute m’a un peu déçue.

Couverture No home Couverture Certaines n'avaient jamais vu la mer

Pour finir deux romans que rien ne rapproche si ce n’est leur aspect historique. Ah ! et aussi le fait qu’il y ait des femmes au centre du récit.

No Home est une saga familiale où l’on suit plusieurs générations de deux branches d’une même famille l’une restée en Afrique, l’autre déporté aux États-Unis comme esclave. C’est très intéressant et très agréable à lire. J’aimerais lire plus de roman de ce genre, je suis ressortie de cette lecture enrichie. Un autre roman de Yaa Gyasi est disponible en français, je me le note pour plus tard.

Certaines n’avaient jamais vu la mer est un tout petit roman qui m’a vraiment marqué. Tant par son style, à nul autre pareil, que par l’histoire qu’il raconte. Une histoire qui s’inspire de fait réel et dont j’ignorais tout. C’est l’histoire de femmes japonaises arrachées à leur pays pour partir en Amérique où elles deviendront les bonnes épouses de migrants japonais qu’elles n’ont jamais vus. Un livre que j’aimerais relire à l’occasion.

Et voilà ça fait 10 ! Pas beaucoup de lectures récentes. Je n’ai pas encore lu beaucoup de romans cette année, et que de la jeunesse.

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