Fahrenheit 451 [roman SF]
Pour le mois Américain je suis allée fouiller ma PAL fossile, celle qui git sous des sédiments de poussière et d’oubli. Là, j’y ai trouvé plusieurs romans SF dont un classique de la SF américaine que je m’étais promis de lire un jour : Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Une lecture que je ne m’attendais pas à aimer autant.
Ce qui ma frappé, plus que l’histoire elle-même ce sont les ressemblances entre le monde décrit par l’auteur et notre société actuelle. Non pas l’autodafé, mais les insignifiants détails du quotidien : mur-TV géant et vide dans leur propos, voitures de plus en plus rapides… Le roman a été écrit en 1953, et la société que Ray Bradbury imagine n’est pas tellement loin de la nôtre. Cela me remplit à la fois d’admiration pour l’auteur et sa clairvoyance et d’effroi : pourrait-on basculer vers une dictature du vide comme dans le roman ?
Mais revenons un peu à l’histoire. Aux États-Unis, dans le futur, vit Montag, pompier de son métier. Sa tâche consiste à bruler des livres. Oui, le métier de pompier a évolué depuis que les maisons sont ignifuges. Il éteignent plus les feux, ils les allument. Les livres sont interdits et les pompiers sont chargés de bruler toutes les bibliothèques qui viendraient à être dénoncées.
Montagest heureux, du moins le pense-t-il. Mais une succession d’événements et sa rencontre avec un jeune voisine vient ébranler son monde parfait qui finit par s’écrouler comme un château de cartes. On suit donc Montag sur quelques mois, on le voit prendre petit à petit conscience du malaise, puis se révolter contre la société à laquelle il contribuait quelques semaines avant.
Comme je disais ce qui m’a fasciné dans ce livre c’est sa pertinence au niveau du futur qui y est décrit, bien sûr nous n’en sommes pas à bruler des livres, mais si on occulte cet aspect le reste est très proche de notre réalité, l’information futile toujours bombardée sur les citoyens pour qu’ils n’aient plus le temps de réfléchir, la recherche du loisir vide de sens, la vitesse, le mouvement et le bruit perpétuels, les écrans de plus en plus grands, les écouteurs en permanence vissés dans les oreilles… j’y vois, moi, une troublante ressemblance avec le monde qui m’entoure, et cela est vraiment effrayant.
Je trouve cet aspect des classiques de la SF très intéressant, car le futur des écrivains des années 40/50 c’est notre présent et les dérives qu’ils ont imaginées ne sont finalement pas si délirante que ça. Fahrenheit 451 fait maintenant partie, pour moi, des incontournables de la SF au même titre que 1984 de George Orwell qui m’avait fortement impressionné il y a des années de cela.
Mais au-delà de ce que raconte le livre, j’ai aussi aimé comment il le raconte. J’ai trouvé le texte très fluide, agréable et rapide à lire. Hormis quelques passages un peu confus, j’ai prix vraiment beaucoup de plaisir et je l’ai lu bien plus vite que je ne l’aurais pensé. À mon sens ce livre a très bien vieilli et reste d’actualité. En le lisant, j’avais très envie de le partager avec des jeunes atours de moi.
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Avec cette lecture je participe aux challenges
Oh oui deja j’ai bien aime le film…cela m’a donne vraiment envie de lire le livre….ouiiii….et lala tu en rajoutes une couche…;)
tu as vu quelle adaptation ? La vieille ou la récente ?
so’y la recente…celle de HBO…je sais qu’elle a de mauvaises critiques…mais comme j’etais assez vierge….cela passait bien….d’ou mon envie de le lire maintenant…;)
la bande annonce m’a bien plu, j’ai très envie de le voir
J’avoue que je ne sais que te dire….car maintenant tout le monde critique tout…alors peut-etre qu’il te plaira malgre ta connaissance du livre…;)
Je suis persuadée de l’avoir lu mais il y a 45 ans ? du coup honnêtement , je peux le relire il ne m’en reste pas grand chose 🙂
forcement après si longtemps et beaucoup de livre lu entre temps 🙂 moi j’aimerais bien voir les films maintenant pour comparer 🙂
En effet, une grande réussite, ce roman !
oui et en plus il se lit vite
Comme tu le sais, nos avis divergent sur la plume de l’auteur, par contre je me retrouve totalement sur ce que tu dis de l’univers et de l’imagination incroyablement réaliste finalement de l’auteur. Pour ma part, si j’avais plus accroché au rythme et que le récit avait eu un peu plus d’ampleur, plutôt que ce récit âpre et condensé, je pense que j’aurais parlé de génie ^^
oui, j’ai repensé à ce que m’avait dit mais mis à part quelques passage que j’ai trouvé un peu trop flux et rébarbatif, l’ensemble du temps m’a beaucoup plus. Justement moi j’ai aimé le côté condensé. J’ai avancé très vite et j’ai bien aimé cette rapidité de lecture. Ceci dit je comprends, effectivement il y a pas mal de chose qui auraient pu être développé, mais j’aime bien quand on va droit au but 😀
Je garde de cette lecture un souvenir très fort !
[…] Aujourd’hui ce soient les premières lignes de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury que j’ai envie de partager avec vous. J’ai adoré ce roman (mon avis à lire ici). […]
[…] Blandine Blandine Bidib […]
Il est dans ma PAL car un classique mais la SF et moi, c’est difficile.
En te lisant, j’ai très envie de le mettre sur le dessus et de voir ce film (Michael B. Jordan <3)
l’avantage de ce roman c’est qu’il se lit très vite alors même si tu n’est pas très porté sur la SF tu peux lui donner ça chance 😉
J’ai lu ce roman en audio récemment, pendant le confinement. J’avoue, j’y allais un peu avec des pieds de plombs, mais je voulais absolument savoir de quoi il retournait dans ce classique. Et comme toi, il m’a passionné et vraiment bluffé quand à la ressemblance de l’avenir passé avec notre présent. Un énorme coup de coeur !
oui, c’est bluffant. et même inquiétant ! une telle ressemblance
[…] et Drakula, tome 1, Elisabeth Kostova 30. Space Boy, tome 1, Stephen McCranie 31. Fahrenheit 451, Ray Bradbury 32. Dahliya, artisane magicienne, tome 1, Megumi Sumikawa et Hisaya […]
[…] Fahrenheit 451 de Ray BRADBURY […]