La fleur perdue du chaman de K. [roman jeunesse]
Embarquez pour l’aventure, direction le Pérou, avec Laila et El Rato. Un long périple nous attend.
roman jeunesse, d’aventure, de Davide Morosinotto, publié aux éditions l’école des loisirs (2021)
Laila, fille de l’ambassadeur de Finlande au Pérou, habite à Lima. Elle doit se rendre à l’hôpital pour des examens. Elle perd peu à peu la vue et le médecin a réussi, non sans mal, à convaincre sa mère de l’interner quelques jours à l’hôpital pour faire des analyses plus poussées. Là, la jeune fille fera la rencontre des enfants du nid et de El Rato, un gamin espiègle qui semble évoluer dans l’hôpital avec une étrange désinvolture.
Quand le diagnostic tombe, Laila est anéanti, sa maladie est grave, très grave ! Et incurable. Elle est espérée. En tombant par hasard sur le vieux journal d’un médecin-explorateur qui parle d’une fleur miraculeuse elle veut tenter le tout pour le tout et décide de s’évader pour partir à la recherche de cette mystérieuse fleur. El Rato, qui cache des secrets et un grand rêve, décide de l’accompagner et de quitter, pour la première fois de sa vie, l’hôpital. Commence alors, pour les deux adolescents, une véritable épopée, parsemée d’embuches et de belles rencontres, qui les mènera de la cordillère des Andes à la forêt profonde sur les rives de l’Amazone. Une quête initiatique hors du commun, à travers le Pérou des années 80.
Une nouvelle fois, Davide Morosinotte nous embarque pour un voyage riche en rebondissements. Au côté de Laila et El Rato, nous allons découvrir le Pérou des années 80 et vivre une aventure trépidante, riche en rebondissements. Une quête initiatique où l’on croise aussi bien des terroristes que des esprits sacrés. Les paysages défilent, la tension monte. Leur quête semble perdue d’avance, comment trouver une fleurs avec comme seul indice le nom du guide qui le médecin a embauché dans les années 40 pour partir à la recherche de cette plante mystérieuse ? Mais les deux enfants qui n’ont pas grand-chose à perdre ne vont pas baisser les bras si facilement, il faudra bien plus que la maladie, les enlèvements et les kilomètres à parcourir pour venir à bout de leur détermination.
Une très belle aventure qui ne m’a pas apporté la conclusion que j’attendais, mais qui offre une très belle conclusion.
Mais la fleur perdue du chaman de K. ce n’est pas seulement une belle aventure, c’est aussi un bel objet livre. Davide Morosinotto s’amuse avec la mise en page. Le texte devient dessin, les mots se troublent comme la vue de Laila, les mots font des vagues comme l’eau de l’Amazone, les mots tourbillonnent comme les pensée de l’héroïne… Des dessins, des cartes… le livre est gros, mais la mise en page fera oublier le gros pavé (524 pages !).
Le texte aussi est très dynamique avec l’alternance de narrateur. Laila et El Rato vont nous raconter l’histoire, chacun leur tour, avec parfois l’intrusion d’un autre personnage-narrateur. Cette alternance de points de vue rend le récit d’autant plus vivant.
Une très jolie lecture que je conseille à tous les jeunes amateurs d’aventure (qui n’ont pas peur des gros livres!)
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⇒ du même auteur : Le célèbre catalogue Walker & Dawn
Oooh il a l’air chouette ce bouquin dis donc !! Et j’aime beaucoup la couverture, je me note ça avec enthousiasme ! 😀