Grands et petits écrans #29

Grands et petits écrans #29

5 novembre 2021 1 Par Bidib

La semaine dernière je n’ai pas eu le temps de publier mon petit récap visionnages, je vais me rattraper avec un billet bien garni cette semaine.

Eiffel

Affiche Eiffel

Film de Martin Bourboulon (2021)

En voyant la bande-annonce j’ai tout de suite eu envie de voir ce film et je l’ai tout de suite proposé à Mimiko qui avait beaucoup aimé Edmond qui se déroule aussi au XIX siècle (elle est fan des tenues et ambiances XIX) du coup nous somme allée voir le film en famille : moi Chéri et Mimiko, tous trois impatient de découvrir cette histoire sur la création de la tour Eiffel. Oui, mais voilà, on n’a pas du tout eu le film qu’on était venu voir. Nous nous allions voir un film sur le tour Eiffel avec un peu de romance, nous avons eu une romance avec un peu de tour Eiffel. Du coup, on était super déçus. Tous les trois. Surtout Mimiko qui déteste les romances et qui du coup a détesté le film.

Si la tour Eiffel et sa construction sont bien là, elle ne sert que de décor à ce film dont la véritable histoire est la rencontre d’Eiffel avec l’épouse de son ancien ami de fac avec qui il renoue afin de promouvoir son projet. C’est que l’épouse de son ami n’est autre que son amour de jeunesse. Un simple regard suffit à renflammer les braises de leur passion. Mais elle est mariée et son mari a le pouvoir de ruiner la carrière d’Eiffel. Le tragique de leur relation ne s’arrête pas là, mais je ne vais pas tout vous raconter.

Si vous aimez les histoires d’amour impossible, vous serez ravi. Il y a tout ce qu’il faut avec un superbe décor. Si comme nous vous êtes absolument insensible à ce genre d’histoire, vous trouvez le temps long, très long.

Étant un public plus facile que Chéri et Mimiko, moi je n’ai pas passé un mauvais moment, mais j’étais déçue qu’on ne donne pas plus de place à la tour et au travail de Eiffel, seule chose qui m’intéressait vraiment. Néanmoins, j’ai trouvé la photographie et les décors très réussis, les acteurs sont bons, c’est bien filmé. Un peu trop grandiloquent, mais ça va avec l’époque.

Chéri et Mimiko auraient sans doute quitté le cinéma si je ne leur avais pas barré la route XD

avec ce film je participe au Pumpkin Automn Challenge


Infinite

Affiche Infinite

Film de Antoine Fuqua (2021)

Synopsis : Un homme hanté par ce qu’il croit être des hallucinations découvre qu’il s’agit en fait de souvenirs de ses deux précédentes vies. Il tente d’intégrer une société secrète née cent ans auparavant et composée uniquement de gens qui se souviennent de leurs vies passées et utilisent ce savoir pour influencer l’Histoire. (source : SensCritique)

Cela faisait un petit moment que je n’avais pas regardé de film SF et j’ai choisi celui-ci pour regarder avec Chéri. SF et actions, le genre de films qu’on aime bien.

J’ai passé un bon moment, le film ne fait pas dans la subtilité et si on prête un peu trop attention aux détails on trouvera plein de petites incohérences, mais c’est efficace. Il y a beaucoup scènes d’actions avec course poursuite, canardage dans tous les sens, cascades improbables. Ça pète de partout. Mais il n’y a pas que ça, l’aspect SF est assez bien trouvé même s’il aurait mérité d’être un peu plus creusé. Les Infinite sont des hommes et des femmes qui se réincarnent depuis la nuit des temps gardant en mémoires toutes leurs vies précédentes, et donc tous les savoir-faire qu’ils ont accumulés au fil des différentes vies. Le héros est l’un d’entre eux, mais il n’en a pas conscience. Bien qu’il sache en effet faire des choses qu’il n’a jamais appris à faire et qu’il soit hanté par d’étranges rêves qui ressemblent à des souvenirs, il n’a aucune conscience de ce qu’il est. Et pour cause, à l’adolescence il a été diagnostiqué comme schizophrène et vie depuis sous médoc, ce qu’inhibe totalement sa mémoire.

Sauf qu’il se fait repérer et qu’on vient le chercher. D’un côté un homme qui prétend être un de ses anciens amis, de l’autre une bande de fous furieux qui vient l’extirper des mains du dit homme. Là j’aurais imaginé quelque chose de plus complexe du genre “les gentils ne sont pas ceux qu’on croit”, mais non. C’est assez simple et très manichéen. Les gentils voient leur don comme l’opportunité d’aider l’humanité à progresser (aux vues du passé de l’humanité ce système n’a pas vraiment l’air au point…) les méchants veulent tout détruire. Vraiment tout. Leur chef ne supporte pas cette forme d’immortalité, mais la seule façon de mourir vraiment c’est de ne pas pouvoir se réincarner et…. Là, grosse incohérence dans le scénario : le mec à mis au point une arme qui lui permet d’emprisonner la conscience des autres infite (et donc de les empêcher de se réincarner) et au lieu de simplement se tirer une balle, il se dit “et si je détruisais toute forme de vie sur terre !”.

Comme je vous le disais, faut pas être trop pointilleux niveau cohérence, parce que… ben il y a beaucoup beaucoup d’incohérence, mais c’est un bon film d’action et le principe des infinite je le trouve intéressant. Pas assez exploité à mon goût, mais l’idée de départ était bonne.

Le film est une adaptation du roman The Reincarnationist Papers, je serais curieuse de le lire et voire si l’idée est un peu plus poussée dans le roman.

→ à voir sur Amazon prime video

avec ce film je participe au Pumpkin Automn Challenge


Monk – saison 8

Affiche Monk

Synopsis : brillant et névrosé, Monk combat non seulement le crime, mais aussi ses multiples phobies : les microbes, les voitures, le vide… et pratiquement tout le reste. (source : SensCritique)

Monk c’est la série policière que je regarde avec Mimiko. On aime beaucoup cette série qui allie enquête policière et humour. Parfait pour les jeunes passionnés de crimes comme ma cadette (13 ans). Ce n’est jamais traumatisant même si on enquête sur des meurtres. Il n’y a pas de scène choquante et il y a beaucoup de légèreté. Monk est aussi agaçant qu’attachant et Natalie, son assistante depuis plusieurs saisons est moins caricaturale que la première assistance qui avait un côté potiche hyper surjoué assez dérangeant (surtout que l’assistance et le seul personnage féminin important de la série).

Avec la saison 8 nous avons une réelle conclusion à la série. Cela commence 8 ans après la mort de l’épouse de Monk, mort qui l’a laissé dans une profonde dépression l’obligeant à quitter son travail de policier. 8 ans plus tard, il travaille comme consultant grâce à l’aide de son infirmière et de son psy. Peu à peu son état s’améliore, mais il reste profondément marqué par l’assassinat de sa femme qu’il n’a jamais réussi à résoudre. Quelques saisons plus tard, il troque, l’infirmière pour une assistante, il change de psy, fait plusieurs tentatives pour réintégrer les forces de l’ordre… ET nous voilà à la saison 8. Il est beaucoup plus stable, bien qu’il ne se soit toujours pas défait de ses étranges manies. Il tente une nouvelle fois de réintégrer les forces de l’ordre, mais il n’a toujours pas résolu l’affaire de sa femme. Le temps est venu. Avant que la série ne se finisse, nous aurons enfin le dernier mot sur cette affaire.

→ à voir sur Amazon prime video

avec cette série je participe au challenge Polar et Thriller


Tropiques criminelles, saison 1 et 2

Affiche Tropiques criminels

Synopsis : Mélissa, excellente enquêtrice d’origine martiniquaise et mère célibataire de deux ados, se retrouve malgré elle chef d’un groupe crime dans une île où elle n’a jamais mis les pieds. Gaëlle, qui vit ici depuis son enfance et connaît le coin par cœur, est spontanée, fonceuse et indépendante et n’a pas vraiment sa langue dans sa poche. (source : SensCritique)

Une série française, ça me change un peu. Et les tropiques, la plage, les cocotiers, avec le froid qui s’installe chez nous, ça fait rêver. J’ai bien aimé le personnage de Mélissa, mère célibataire avec un passé compliqué, deux ados insupportables à gérer et une équipière pas facile à gérer. Gaëlle est un peu trop caricaturale à mon goût. Si le personnage est sympathique et que le contraste avec sa cheffe est drôle, le personnage est assez peu vraisemblable. On a du mal à imaginer que quelqu’un d’aussi ingérable puisse travailler pour la police. Les enquêtes sont sympas et permettent d’aborder des sujets intéressants et sensibles comme l’homophobie, la transophobile, l’avortement, le racisme, etc.

Une série que j’ai pris plaisir à suivre et que je poursuivrais avec plaisir s’il y a de nouvelles saisons.

→ deux saisons disponibles sur Disney +

avec cette série je participe au challenge Polar et Thriller


Demon Slayer, saison 1

Affiche Demon Slayer

série des studio Tokyo MX (2019)

Synopsis : Pendant l’ère Taishô, Tanjirou, un jeune et sympathique vendeur de charbon, voit son quotidien changer radicalement après le massacre de sa famille par un démon. Seule sa petite sœur Nezuko survit à l’attaque, mais elle est transformée en un démon féroce. Ils partent tous deux en voyage afin de prendre leur revanche et de rendre à Nezuko son apparence d’origine. (source : SensCritique)

C’est Mimiko qui m’a convaincue de regarder cet anime avec elle. Elle avait déjà réussi à me convaincre de lire le manga (mon avis sur les deux premiers tomes ici, et sur le troisième tome là). Si j’avais aimé les deux premiers tomes, le troisième ne m’a pas vraiment donné envie de poursuivre la série. Mais j’aime bien l’ambiance et j’étais curieuse de voir l’adaptation animée dont mes deux filles m’ont dit du bien. Et je suis d’accord avec elles. L’anime est très sympa. Nous sommes comme dans le manga dans un shonen classique avec des méchants des plus en plus forts à affronter, des compagnons d’aventures qu’on rencontre au fur et à mesure et qui finissent par former une bande. Il y a des combats sanglants, mais aussi beaucoup d’humour. Et c’est cet humour qui rend la série agréable, ça dédramatise un peu, le reste étant plutôt glauque : des démons qui mangent des gens.

Nous avons regardé une douzaine d’épisodes et je poursuivrais l’anime avec plaisir. Plus tentée par l’adaptation que par la forme papier. Je n’aime pas trop quand les combats s’éternisent en manga.

avec cette série je participe au Pumpkin Automn Challenge et au challenge Halloween


Star Trek : Picard, saison 1

Affiche Star Trek : Picard

Synopsis : À la fin du 24è siècle, 14 ans après avoir quitté Starfleet, Jean-Luc Picard mène une retraite paisible dans son vignoble du Château Picard. Lorsqu’il est sollicité par une mystérieuse jeune femme, Dahj, qui a besoin de son aide, il se rend rapidement compte qu’elle a peut-être un lien avec son propre passé. (source : SansCritique)

J’avais commencé la série avec Chéri il y a de cela plusieurs mois, mais nous n’avions pas trop accroché. C’était assez confus. Et j’en étais resté aux deux premiers épisodes. Après avoir lu Darius le grand ne va pas bien, j’ai eu envie de me replonger dans l’univers Star Trek, puisque le héros du roman est un grand fan et qu’il fait référence à la série plusieurs fois.

J’ai donc repris, toute seule cette fois. Et je suis plutôt bon public. Le côté confus des premiers épisodes passé, on se retrouve dans quelque chose de plutôt classique : une quête à accomplir, des héros qui ont des allures d’antihéros, mais qui au fond sont bien plus héroïques qu’ils n’aiment à le montrer, des ennemis, une terrible menace, etc. Je ne suis pas très familière de l’univers Star Trek et il y a plein de choses que j’ai comprises qu’à moitié d’autant puisqu’on fait référence à de nombreux événements passés. Et même si on nous donne les explications nécessaires pour suivre, ce n’est pas pareil que d’être dans la confidence. Les fans de Stat Trek seront sans doute plus sensibles que moi à la série. J’ai néanmoins passé un bon moment et je me demande s’il y aura d’autres saisons. La fin le laisse penser. Je regarderais avec plaisir si l’occasion se présente.

→ à voir sur Amazon Prime video

avec cette série je participe au Pumpkin Automn Challenge


Avez-vous regardé un ou plusieurs des ces films/séries ? Dites-moi ce que vous en avez pensé en commentaire. 🙂

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