Bilan Livresque : Juillet 2023 {by Kio}

Bonjour, nous sommes déjà au mois de août, et voici mon nouveau bilan livresque ! Durant le mois dernier, j’ai plus consacré mon temps à l’écriture, car dès ce début de juillet je me suis lancé dans un projet d’écrire un roman qui me prend énormément de temps, mais qui me tient vraiment à cœur. Par conséquent, j’ai lu plus de mangas que de romans, car ça se lisait plus vite. Donc j’ai lu : 5 romans, 1 album et 13 mangas (mon record depuis ce début d’année haha).

⇒Côté romans

→ Ma première lecture 

Titre : Marie Curie, elle a découvert l’énergie nucléaire

Auteur : Xavier-Laurent Petit        Genre : Historique

Édition : Médium poche

Résumé : 

Une vie pour la science, une science pour la vie. En ce vendredi d’octobre 1891, la gare grouille de monde. Mania Sklodowski vient seule en France rejoindre sa soeur Bronia. Elle part loin de la Pologne et de la domination russe vers une vie possible. Une vie d’études, le nez plongé dans les livres. À vingt-quatre ans, elle pourrait être comme n’importe quelle jeune fille avide de connaissances parmi les douze mille étudiants de la Sorbonne. Elle s’appelle maintenant Marie, elle accumule les premiers prix universitaires, elle se marie avec un certain Pierre Curie et, à force de recherches, elle fait la découverte du radium. Toute son existence s’emballe. Les honneurs pleuvent, les journalistes du monde entier souhaitent l’interviewer, la gloire ne lui laisse plus de répit. Marie Curie veut seulement vivre pour son travail. Toujours aller plus loin. Alors que la Première Guerre mondiale éclate, elle décide de mettre en place un système de radiologie mobile. Il lui faut de l’argent, des moyens. Alors Marie Curie découvre le pouvoir de son nom.

Avis : 

Cette lecture était très intéressante et ça se lit vite. J’ai aimé le fait que l’histoire soit mise en scène et racontée au lieu d’un reportage sur les recherches de Marie Curie. Je connaissais bien évidemment ce personnage très célèbre, mais ce livre m’a appris beaucoup de choses que j’ignorais sur elle. J’ai bien aimé la plume de l’auteur, elle est fluide et compréhensible même avec quelques mots scientifiques que j’ai réussi à comprendre. Même si je dois avouer que certaines explications étaient un peu difficiles et que certains passages me paraissaient flous. C’est un roman très court et intéressant, je conseille si vous voulez en savoir plus sur cette célèbre femme.

Note finale : 3.5/5 

Titre : Récits des tranchées

Auteurs : des poilus           Genre : Historique

Édition : Pocket

Résumé : 

Reclus dans leurs tranchées, des soldats de la Grande Guerre prirent la plume à l’occasion d’un concours littéraire initié par l’Armée. Chacun à leur manière, ils racontèrent alors une histoire, leur histoire, marquée au fer de leur quotidien. Au fil de récits très personnels, mettant en scène des hommes ordinaires confrontés à une expérience “extraordinaire”, vivent et revivent ainsi des lieux, un temps, un univers rythmés par une succession incessante de grands drames et de petites joies.

Avis : 

J’ai beaucoup aimé ce recueil, les plumes des poilus sont claires et poétiques. Ils racontent tout et n’importe quoi, certaines histoires étaient tristes, mignonnes et parfois ennuyeuses. J’ai aimé la plupart des histoires, car dans quelques-unes il y avait des morales qui étaient très intéressantes. L’une de mes préférées s’appelle : Bébé, elle m’a beaucoup touché et la relation amicale des deux protagonistes était adorable. Ce livre dévoile les conditions des soldats durant cette triste guerre, mais il nous évoque aussi leurs joies et leurs découverts, leurs relations, mais surtout il nous montre la fraternité, le courage, la confiance, les conflits, mais aussi l’amitié. Tous ces points racontés par différents soldats étaient touchants et marquants. Cet ouvrage est rempli d’émotions. Je vous le conseille si vous vous intéressez à la Première Guerre mondiale.

Note finale : 4/5

Titre : Au prochain arrêt

Autrice : Hiro Arikawa          Genre : Contemporain

Édition : Babel

Résumé : 

Au Japon, sur la ligne reliant Takarazuka à Nishinomiya, au gré des huit gares que dessert le train aux wagons rouges, plusieurs passagers montent et descendent, chacun avec son histoire, chacun perdu dans ses pensées et dans les nœuds de son existence. Nous les rencontrons à l’aller, nous les retrouverons quelques mois plus tard au retour.
Dans ce décor invariable, et pourtant mouvant, des vies vont ainsi s’entrechoquer et être profondément changées… pour le meilleur. À chaque arrêt, de nouveaux passagers s’installent, se parlent, se lient. Et, d’un trajet à l’autre comme d’une saison à l’autre, le lecteur se fait l’observateur des paysages nouveaux et des multiples trajectoires qu’auront prises ces destins croisés. Tels les wagons attachés les uns aux autres dans l’alignement parfait des rails, le livre se construit sur une chaîne d’événements où tous les personnages finissent par être durablement connectés d’une manière ou d’une autre.

Avis : 

J’ai adoré ma lecture, j’avais aussi lu l’autre livre de cette autrice “Les mémoires d’un chat” qui avait été un coup de cœur. J’aime beaucoup la plume de cette autrice. J’avais vraiment hâte de lire son autre roman.

Ce livre est d’une grande douceur, beaucoup de sujets sont abordés et on suit plusieurs points de vue qui sont intéressants. Même si la plupart des sujets abordés sont en lien avec l’amour, l’autrice nous montre plusieurs aspects que peut avoir un couple par exemple : la rencontre, la rupture, la tromperie, la toxicité et plein d’autres sujets encore. On aborde aussi le thème de l’image de soi et du comportement vis-à-vis de l’entourage. Ce livre évoque plein de choses et chaque point de vue est intéressant. J’aime beaucoup les livres de cette autrice.

Note finale : 4.5/5 

Titre : Trois jours dans la vie d’un Yakuza

Auteur : Hideo Okuda             Genre : Contemporain

Édition : Points

Résumé :

Titre : 146298

Autrice : Rachel Corenblit        Genre : Littérature adolescent

Édition : Actes Sud Junior

Résumé :

146298. Une suite de chiffres tatoués sur le bras de sa grand-mère. Elle les a vus toute sa vie sans leur donner plus de sens. Puis un jour, en classe, elle comprend. D’abord en colère face à ce secret de famille trop longtemps caché, elle parvient enfin à convaincre sa grand-mère de lui parler, de faire le tri dans sa mémoire défaillante : la rafle, le voyage, le camp, la faim… Les vies de la jeune fille et de la vieille femme se croisent et s’entremêlent pour se mettre au diapason.

Avis : 

Cette lecture a autant été touchante, triste et mignonne. Je pense que l’avoir lu à 1h du matin n’était pas forcément une bonne idée… Parce que ce livre parle de sujets assez durs, tels que l’antisémitisme, la torture, les camps de concentration, etc.  Il m’a beaucoup touché, car ce que la grand-mère a vécu est totalement abominable et me dire que ces choses se sont déjà produites m’a brisé le cœur, aucune personne, ne mérite un tel sort.

Ce livre est intéressant, il est destiné à un public adolescent et je trouve que c’est un livre qu’il faut lire. Ils nous montrent l’atrocité des choses qui se sont passées durant la Seconde Guerre mondiale, mais aussi avec un peu de douceur. La protagoniste est attachante, nous suivons son point de vue et elle nous raconte son ressenti face à ce que sa grand-mère lui raconte et leur relation m’a touché. Même pour les adolescents qui n’aime pas spécialement lire ce livre est très court, il a une soixantaine de pages, et le forma des pages est très grand, peu de texte est mis sur les pages pour ne pas faire trop. L’écriture est très fluide et facile à comprendre. Ce livre m’a marqué.

Note finale : 4/5

⇒Côté mangas

Titre : Number Call

Autrice : Nagisa Furuya     Genre : Yaoi

Édition : Hana Collection

Résumé :

Élève de terminale, Eito Tachibana se fait chambrer depuis son enfance, car tout le monde prononce son prénom de la même façon que le mot « Eight », huit. Eito en a assez des blagues constantes de ses camarades en rapport avec ce chiffre, jusqu’au jour où il rencontre un autre élève de son lycée dont le surnom est « Hachi »… ce qui, tout comme Eito, signifie huit. Amusés par ce point commun, les deux garçons se rapprochent et deviennent rapidement amis. Du moins, c’est ce que pense Eito, avant de se rendre compte que ses sentiments envers Hachi dépassent peut-être le cadre de la simple amitié…

Avis : 

C’est un yaoi trèèèèèès soft donc je le conseille si vous voulez vous lancer dans des yaoi. Il n’y a pas de scène explicite, sauf un baiser, mais rien de plus. C’était une lecture très mignonne et sans prise de tête, j’ai juste trouvé qu’ une des scènes était un peu “trop dramatisée”, si les deux protagonistes s’étaient parlé entre eux plus tôt il n’y aurait pas eu cet évènement, mais mis à part ça j’ai aimé. Et j’ai trouvé le tome de ce manga original. J’avais déjà un yaoi de cette autrice, l’un des tout premiers qu’on m’a offerts; ” Blue summer“.

Note finale : 3.5/5 

Titre : Blue Summer – t2

Autrice : Nagisa Furuya     Genre : Yaoi

Édition : Hana Collection

Résumé : 

Chiharu Saeki et Wataru Toda sont entrés à l’université. Après une relation à distance avec Wataru, Saeki est revenu à Tokyo et les deux garçons peuvent à nouveau passer leur été ensemble. Tous deux sont très pris par leurs études et leur travail à mi-temps, mais ils sont aussi très heureux de pouvoir se revoir plus souvent. Entre les sorties cinéma, les soirées à contempler les feux d’artifice et les pèlerinages dans leurs lieux de tournage préférés, Saeki et Wataru posent petit à petit les bases de leur amour, au coeur d’un été ensoleillé.

Avis : 

Comme je le disais juste avant Blue summer a été l’un des premiers yaoi que j’ai lus et qu’on m’a offerts. J’avais lu le tome 1 il y a un moment et j’étais tombé sur le deuxième tome en occasion donc j’en avais profité pour finir la duologie. Je dois avouer quand lisant le tome 2 je ne me souvenais pas très bien du premier tome. Ce tome se centre sur les personnages lorsqu’ils sont à la fac. C’était très mignon et je crois qu’il n’y a qu’une seule scène explicite, mais elle ne dure qu’une page. Ce manga clôturait bien la fin de cette saga, j’ai bien aimé.

Note finale : 3.5/5 

Titre : Nomi & Shiba – t3

Autrice : Tohru Tagura       Genre : Yaoi

Édition : Akata

Résumé : 

Aaaaah, l’adolescence ! Cette période si particulière, accompagnée de la découverte des premiers émois et du désir… Nomiya vient d’intégrer l’internat d’un lycée pour garçons. Et alors qu’il ne s’était jamais vraiment intéressé à l’amour, il doit maintenant se rendre à l’évidence : Shiba, son camarade de chambre, ne le laisse pas (du tout !) indifférent… Mais comment lui avouer tout ce qu’il ressent (y compris en dessous de la ceinture) alors qu’il a encore du mal à le comprendre lui-même ? La valse maladroite de ses deux adolescents un peu bêta peut alors commencer… pour le meilleur et pour le rire !

Avis : 

Alors… Ce tome est plus centré sur la découverte de soi et le désir sexuel. Nomi et Shiba veulent passer à l’étape supérieure dans leur couple, mais quelques problèmes arrivent et compliquent les choses. Il n’y a qu’une seule scène explicite, sinon le reste est très drôle, car les deux tourtereaux ne savent pas vraiment comment le faire et quand le faire. Ils demandent de l’aide à leurs camarades, et de drôles de situations se créent. J’ai beaucoup ri dans ce tome et cela faisait un moment que je voulais le lire. Je trouve que ce manga représente assez bien le désir sexuel que les adolescents peuvent ressentir lorsqu’ils sont enfin en couples et il montre qu’il ne faut pas se précipiter.

Note finale : 4/5 

Titre : Les carnets de l’apothicaire – t8 & 9

Auteur : Itsuki Nanao           Dessinateur : Nekokurage

Genre : Fiction Historique       Édition : Kioon

Résumé du tome 1 :

Intrigues et poisons au cœur du palais impérial !

À 17 ans, Mao Mao a une vie compliquée. Formée dès son jeune âge par un apothicaire du quartier des plaisirs, elle se retrouve enlevée et vendue comme servante dans le quartier des femmes du palais impérial ! Entouré de hauts murs, il est coupé du monde extérieur. Afin de survivre dans cette prison de luxe grouillant de complots et de basses manœuvres, la jeune fille tente de cacher ses connaissances pour se fondre dans la masse.
Mais, quand les morts suspectes de princes nouveau-nés mettent la cour en émoi, sa passion pour les poisons prend le dessus. Elle observe, enquête… et trouve la solution ! En voulant bien faire, la voilà repérée… Jinshi, haut fonctionnaire aussi beau que calculateur, devine son talent et la promeut goûteuse personnelle d’une des favorites de l’empereur. Au beau milieu de ce nid de serpents, le moindre faux pas peut lui être fatal !

Avis :

J’aime toujours autant cette saga, je dirais même que c’est une de mes préférés. Les personnages ont chacun leur trait de caractère et j’adore la protagoniste qui me fait beaucoup rire. Elle est différente et les réactions des gens qui l’entourent face à sa fascination pour les poisons sont très marrantes. Le protagoniste masculin, Jinshi, me fait tout aussi rire, son comportement avec Mao est très mignon et drôle. J’aimerais vraiment que ces deux protagonistes soient plus proches. Les enquêtes sont intéressantes et on en apprend plus sur les personnages. Ce que j’ai aimé dans le tome 8 c’est qu’on est un bout du passé de Mao. Entre les deux tomes que j’ai lus, j’ai préféré le tome 9, car j’ai trouvé l’intrigue plus prenante, mais j’ai aimé les deux tomes. J’ai vraiment hâte de lire la suite de cette saga !

Note finale (deux tomes) : 4/5

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Titre : Hitorijime my hero – t1 à 8

Auteur : Memeco Arii            Genre : Yaoi

Édition : Hana collection

Résumé du tome 1 : 

Le jeune Setagawa Masahiro, mi-voyou mi-gentil, est à la fois l’élève et le disciple du professeur Ôshiba Kôsuke qui enseigne dans un lycée de petites frappes. Impressionné par les faits et gestes de cet homme qu’il adule, Setagawa réalise qu’il pense de plus en plus à lui et que cela le tourmente H24.
Que doit-il faire ? Que va-t-il faire ?

Avis : 

J’étais tombé sur une partie de la saga au hasard en occasion et on me les avait gentiment offerts. J’avais déjà regardé l’adaptation animée de ce manga, il y a maintenant un an ou deux, et je me souviens que j’avais adoré l’anime donc j’étais assez contente d’avoir les mangas. Mais je dois avouer qu’après avoir lu les huit premiers tomes je peux vous assurer que je préfère largement l’anime.

Déjà cette saga est très longue, douze tomes apparues en France et quatorze au Japon encore en cours. Et je pense que c’est l’un des principaux problèmes, ça se répète tellement de fois que lorsque je lisais huitième tome j’ai dû me forcer à le finir, j’en voyais plus le bout… Il y a des dramas pour rien et le protagoniste blond, Masahiro, m’a énormément agacé. Il n’arrêtait pas de pleurer et était le genre de gars à être très timide qui n’a pas confiance en lui, mais bon au bout de huit tomes il aurait été bien que le personnage évolue, mais non il n’a pas du tout changé enfin peut-être un peu.

Le début a été très rapide et dans mon souvenir ce n’était pas aussi rapide dans l’animé ce qui m’a un peu gêné.  La saga n’est pas nulle, j’ai quand même passé de bons moments, mais vers la fin cela devenait lassant. Je pense qu’ils auraient dû faire quatre ou cinq tomes, mais pas plus et ça aurait été parfait. Je ne sais pas si je prendrais la suite, mais j’ai été globalement déçue de cette saga.

Note globale : 3/5

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⇒Côté album

Titre : Terre Rouge Fleuve Jaune

Auteur : Ange Zhang            Genre : Historique

Édition : Circonflexe

Résumé :

Ce récit autobiographique raconte l’adolescence d’Ange lors de la révolution culturelle chinoise mise en place par Mao en 1966. D’abord, désireux de participer à cette révolution, l’adolescent est meurtri face aux persécutions faites à son père, un écrivain. Il découvre dans les livres de celui-ci une autre façon de penser. Il se crée alors ses propres idéaux et décide de devenir artiste peintre.

Avis :

J’ai bien aimé ce petit album qui est destiné à tout âge, il est intéressant et se lit très rapidement. Je ne connaissais pas grand-chose sur la révolution culturelle de Chine, mais c’était un sujet qui m’intriguait beaucoup.

J’ai trouvé ce témoignage très touchant et marquant, car cette période n’a pas été facile. Ce changement brutal de la Chine était assez triste à voir et les jeunes étaient facilement manipulables et beaucoup ont été embrigadés ou ont voulu rejoindre “Les gardes rouges”. Entre la discrimination pour les artistes et  les travaux forcés, l’auteur nous le raconte dans son regard de jeune adolescent et nous montre ses ressentiments face à ça. Tout le monde se suivait et chacun voulait être comme les autres pour ne pas se faire discriminer. C’est bien triste à voir, mais j’ai trouvé que c’était très intéressant et c’était très facile à comprendre. Les illustrations sont belles.

Note finale : 4/5

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Voilà la fin de ce petit bilan lecture ! J’espère qu’il vous a plu.

Globalement, j’ai été un peu déçu de ce mois, car j’aurais aimé plus lire et avoir un coup de cœur, mais j’espère au mois d’aout j’en aurais un !

     Merci d’avoir lu cette chronique et bonne journée/soirée !