
le carnet de bord de Bidib, mardi 11 février 2025

Paysage japonais par Hiroshige le Jeune (Utagawa Hiroshige)
Enfin je peux vous présenter l’estampe que j’ai choisie comme fond d’écrans sur mon ordinateur. J’aime changer au grès des saisons pour et j’ai choisi ce beau paysage enneigé pour cet hiver. Je l’ai mis en place en janvier, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de vous la montrer. Ici le mois de décembre n’ayant pas été vraiment froid l’hiver s’est fait sentir surtout en janvier. La pluie est maintenant de retour et la nature commence petit à petit à se réveiller. Mais il me reste encore quelques semaines pour profiter de cette vue enneigée avant que je change pour une estampe plus printanière.
La semaine dernière je vous ai fait un petit carnet de bord spécial Festival de la BD d’Angoulême où je me suis rendue pour 3 jours en très bonne compagnie. Aujourd’hui je vais rattraper un peu de mon retard et vous parler de mes derniers lectures et visionnages avant de finir se billet avec quelques recettes que vous avez peut-être vu passer sur mon compte Instagram.
Lectures
Depuis le dernier carnet de bord paru en janvier j’ai terminé Résister à la culpabilisation : Sur quelques empêchements d’exister
Mona Chollet, un essaie très intéressant que j’ai découvert dans sa version audio grâce à NetGalley et Lizzie. Je l’ai trouvé si intéressant que j’ai demandé la version papier pour Noël afin de pouvoir plus facilement revenir sur certains passages.
Harcèlement, humiliations, insultes : nous sommes bien averti.es de ces fléaux de la vie en société et nous nous efforçons de lutter contre eux. Mais il y a un cas de figure que nous négligeons : celui où l’agresseur, c’est… nous-même. Bien souvent résonne dans notre tête une voix malveillante qui nous attaque, qui nous sermonne, qui nous rabaisse ; qui nous dit que, quoi que nous fassions, nous avons tort ; que nous ne méritons rien de bon, que nous présentons un défaut fondamental. Cette voix parle particulièrement fort quand nous appartenons à une catégorie dominée : femmes, enfants, minorités sexuelles ou raciales…
Ce livre se propose de braquer le projecteur, pour une fois, sur l’ennemi intérieur. Quels sont ces pouvoirs qui s’insinuent jusque dans l’intimité de nos consciences ? Comment se sont-ils forgés ?
Nous étudierons quelques-unes de leurs manifestations : la disqualification millénaire des femmes et, notamment, aujourd’hui, des victimes de violences sexuelles ; la diabolisation des enfants, qui persiste bien plus qu’on ne le croit ; la culpabilisation des mères, qui lui est symétrique ; le culte du travail, qui indexe notre valeur sur notre productivité ; et enfin la résurgence de logiques punitives jusque dans nos combats contre l’oppression et nos désirs de changer le monde. (source : Livraddict)
L’autrice aborde le sentiment de culpabilité sous différent aspect. Certains m’ont plus parlé que d’autres. J’ai trouvé très intéressante toute la partie qui met en lien notre sentiment de culpabilité et la religion. J’en reparlerais bientôt dans mon bilan lecture de janvier.
Avec Kio nous nous sommes organisé des petites soirées lectures et j’en ai profité pour lire 2 manga.
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Je vous avais déjà parlé de cette série : Dans le sens du vent. J’aime beaucoup et j’ai enfin prix le temps de lire le tome 6 que je m’étais acheté lors de notre dernier tour en librairie.
Je vous ai parlé ici des tome 1, tomes 2 et 3, tome 4
Ce que j’aime dans cette série, c’est le mélange des genres : on a un aspect tranche de vie contemplatif où les personnages prennent le temps de manger, de se balader (dans ce tome il y a tout un chapitre sur la cérémonie du thé), du mystère et des enquêtes avec à la fois le métier du jeune homme qui est détective privé et l’histoire de son petit frère) et aussi un soupçon de fantastique. Dans la famille du protagoniste, tous semblent avoir un pouvoir surnaturel. Kei a la faculté de parler aux objets alors que son oncle communique avec les oiseaux. Avec ce tome je n’ai pas été déçue, j’ai retrouvé ce qui m’avait plus dans les tomes précédents.
J’ai également lu le premier tome de Terrarium que ma fille m’a offert pour mon anniversaire.
Un très joli manga dans cette veine que j’aime : un mélange de tranche de vie et d’autre chose. Ici on suit une jeune femme et son frère robot à travers les dédales d’une arche spatiale et décrépitudes. Ils ont une mission, mais prennent le temps de découvrir chaque colonie qu’il traversent même si elles sont, dans ce tome, toutes à l’abandon. On y croise des robots et l’héroïne prend toujours le temps de les écouter et de les comprendre. C’est très touchant.
J’ai ensuite repris le pauvre Hercule Poireau que j’avais abandonné dans un coin en plein milieu d’une nouvelle. Il ne me reste plus que quelques pages pour finir le recueil Merry Christmas.
Et pour finir avec les lectures, j’ai commencé un nouveau livre audio : Fragrancia de Paul Richardot.
Et si vous pouviez revivre vos souvenirs les plus précieux à travers leurs parfums ? Cette immersion dans le passé, c’est ce que propose l’entreprise Fragrancia à une poignée d’élus grâce à la SVM, une substance psychotrope. Mais tandis que des filières illégales se multiplient, Fragrancia est contrainte de rendre son activité secrète.
Officiellement, Hélias, 24 ans, est aromathérapeute. En réalité, il se forme à devenir un olfate de Fragrancia, ces savants capables de traduire un souvenir en formule chimique. Qui aurait cru que l’hypersensibilité dont il souffre lui permettrait de développer un odorat hors du commun ? Mais quand il croise la route de Nora, bras droit de la fondatrice, prête à tout pour défendre les intérêts de Fragrancia comme les siens, Hélias se retrouve mêlé à une enquête policière et découvre bientôt que le crime aussi a une odeur… (source : livraddict)
Visionnages
Avec Kio nous avons regardé Lidia fait sa loi. Je vous avais parlé de cette série, me semble-t-il, quand j’ai regardé l’année dernière la saison 1.
La série s’inspire d’un personnage ayant réellement existé : Lidia Peët, qui fut la première femme avocate en Italie au XIXe siècle. Bien sûr cela ne sera pas du goût de tout le monde et on va l’empêcher d’exercer. Si le personnage a existé, la série est une fiction.
Lidia ne pouvant plus exercer son métier d’avocate va s’associer avec son frère. Celui-ci, d’abord très retissant et en accord avec l’opinion de son époque qui veut que les femmes n’exercent pas ce métier, va peu à peu changer et une belle relation se nue entre les deux. Nous avons aimé cette série, avec ses enquêtes, mais surtout pour le personnage de Lidia qui est bien décidé à faire changer les choses et ne pas laisser les hommes lui dicter sa loi.
Kio est en train de vous préparer un petit billet pour vous en dire plus 😉
C’est une série italienne, disponible sur NetFlix. Nous en avons donc profité pour la regarder en VO et si vous apprenez l’italien je vous la recommande, non seulement c’est une bonne série, si vous aimez les cosy mystery, les récits féministes et historiques, mais c’est un italien très facile à suivre, avec un accent très standard.
Il y a deux saisons pour le moment et une troisième devrait sortir en 2026, je crois.
Nous avons enchainé avec Sherlock qu’on ne présente plus. C’est notre troisième visionnage. On commence à connaitre les épisodes par cœurs.
Avec Chéri nous avons regardé Complétement cramé ! un petit film feel good sans prétention qui nous a fait passer un très bon moment.
Synopsis : Depuis la perte de sa femme, Andrew Blake n’a plus le cœur à rien. Un ultime élan le pousse à retourner en France, dans la propriété où ils s’étaient rencontrés. Ce voyage vers le souvenir des jours heureux ne va pas du tout se passer comme prévu. Lorsqu’il débarque au domaine de Beauvillier, Blake se retrouve engagé comme majordome à l’essai suite à un quiproquo. Face à celles et ceux qu’il découvre aussi perdu que lui dans cet endroit à part, cet homme qui croyait sa vie finie va être obligé de tout recommencer. (source : SensCritique)
On a bien ri avec cet anglais qui avec son franc-parler va bouleverses la vie du château. Ce n’est pas particulièrement original comme scénario, mais moi je trouve que ça fonctionne bien. On a aimé le personnage d’Andrew, il est drôle et touchant. Un film parfait pour se détendre sans prise de tête et avec plein de bons sentiments.
Je viens de voir que c’est l’adaptation d’un roman, je ne connaissais pas du tout.
On passe à table !
Je termine ce billet avec quelques petites recettes toutes simples que j’ai déjà partagé sur Instagram. Je vous donne ici un peu plus de détails.
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C’est notre nouvelle lubie avec Kio pour le mercredi midi : les club sandwich. Chaque semaine sa petite variante. Ici c’était thon carotte.
J’ai préparé des carottes râpées fines et assaisonnées avec de l’huile d’olive, du jus de citron, des graines de sésame et des paillettes d’algues.
J’ai préparé une tartinade au thon en mélangeant du thon en boite avec de la mayonnaise, de l’échalote émincée très finement, un peu de poivre et des paillettes d’algues.
Sur du pain de mie complet j’ai mis une généreuse couche de St Morret, les carottes râpées et pour finir le thon mayo. C’est tout simple, mais on s’est régalé.
Je prépare tous les ingrédients que je dispose sur la table puis chacun se fait son sandwich selon ses envies, avec plus ou moins de garniture.
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Fin janvier nous avons fêté son anniversaire Kio et moi-même. Pour l’occasion nous avions organisé un petit buffet avec la famille et quelques amis.
J’avais préparé 2 cakes salés, une quiche et des roulés de pâte feuilletée.
quiche poireaux -fromage
- une pâte brisée
- un poireau
- une brique de crème liquide
- un œuf
- du fromage râpé
En général je fais suer mon poireau avant de le poser sur la pâte à tarte et le recouvrir avec l’appareil à quiche (œuf, crème, sel, poivre et épices), mais cette fois j’ai eu la flemme. Ce n’était pas une bonne idée. Ce n’était pas mauvais, mais c’est meilleur quand on fait revenir le poireau avant pour l’attendrir un peu.
cake thon olives sans gluten
De tout ce que j’ai préparé c’est la recette que j’ai préférée !
- 50 g de farine de sarrasin
- 50 g de farine d’avoine (ou de riz)
- 50 g de farine de pois chiches
- 1/2 sachet de levure
- 1 boite d’olives vertes dénoyautées
- 1 boite de thon
- 3 œufs
- 75 ml d’huile
- 1 pot de yaourt
- graine de courges
Dans un saladier j’ai fouetté les œufs, ajouté le yaourt et l’huile puis j’ai ajouté les farines et la levure préalablement mélangées petit à petit. Pour finir j’ajoute le thon et les olives. Il se peut qu’il soit nécessaire d’ajouter un peu d’eau surtout si on utilise la farine de riz.
J’ai mis la pâte dans un moule à cake recouvert de papier sulfurisé et décoré avec quelques graines de courge. Enfournez 35/40 minutes à 190°C. Comme pour les gâteaux, je pique avec un couteau en fin de cuisson pour vérifier.
cake lardon fromage
- 100 g de farine de blé
- 100 g de famine de pois chiche
- 100 g de lardons
- 100 g de fromage
- 3 œufs
- 1/2 sachet de levure chimique
- 100 ml d’huile
- 125 ml de lait
J’ai fouetté l’œuf, le lait et l’huile puis ajouté les farines et la levure. Et enfin les lardons et le fromage.
Le résultat n’était pas très satisfaisant. Trop compact. Je pense que je remplacerais le lait par du yaourt et que je réduirais la dose d’huile dans ma prochaine tentative.
roulée
- une pâte feuilletée
- du St Morret
- jambon de volaille
Sur ma pâte feuilletée j’ai étalé un peu de St Morret, disposé le jambon et j’ai roulé. J’ai coupé en rondelle et je les ai passés au four 10-15 minutes.
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Je finis cette petite sélection gourmande avec des gaufres que nous avons préparée le week-end dernier. Pour changer de nos traditionnels pancakes du dimanche.
Pour mon anniversaire Chéri m’a offert un gaufrier, on avait hâte de tester.
Voici la recette de notre premier essai :
- 300 g de farine de blé
- 60 g de sucre de canne
- 1 pincée de sel
- 1 sachet de levure
- 3 œufs
- 45 cl de lait
- extrait de vanille (facultatif)
Nous avons séparé les blancs (qu’on a monté en neige) des jaunes. On a battu les œufs, ajouté la farine et le sucre puis ajouté le lait petit à petit. Une fois le mélange bien lisse, on a délicatement incorporé les blancs. J’ai ajouté l’extrait de vanille en dernières minutes parce qu’on avait complètement oublié.
Les gaufres étaient très bonnes, mais pas très croustillantes. En revanche elles ont bien tenu, j’ai cuit toute la pâte et nous les avons finies le lendemain elles étaient nickel.
Et voilà c’est fini pour aujourd’hui. Je rattrape enfin mon retard pour les gourmandises 2025 organisées par Isabelle du blog Une ribambelle d’histoire.
Miam miam (même pour les livres) ! 🙂 J’avais repéré « complètement cramé » le film, tu me le rappelles, merci ^_^. Bises et bonne fin de semaine à toute la famille !
moi j’ai passé un très bon moment, après faut pas s’attendre à un grand film. C’est une petite comédie du dimanche qui fait du bien 🙂
Voilà, ça y est, j’ai faim ^^
J’avais bien aimé « Complètement cramé », c’était amusant ! 🙂
Je renote le Mona Chollet, je suis curieuse de le lire aussi.
Belle fin de week-end Bidib ! 🙂
Ce fut une semaine des plus variées dis donc, entre douceur et coups de gueule !
J’avais aimé la saison 1 de Lidia. J’aime aussi beaucoup Dans le sens du vent, son ambiance, ses thèmes. Il faudrait que je teste Terrarium en revanche.
Et que de bons petits plats !
Belle semaine 🙂