Broadway limited, tome 1 : Un dîner avec Cary Grant

Broadway limited, tome 1 : Un dîner avec Cary Grant

24 septembre 2021 6 Par Bidib

Bonjour tout le monde, aujourd’hui je vais vous parler d’un roman jeunesse que j’ai A-DO-RE : Broadway Limited, tome 1 : un diner avec Carry Grant de Malika Ferdjoukh, aux éditions l’école des loisirs.

Couverture Broadway limited, tome 1 : Un dîner avec Cary Grant

Ah ! Il était temps que je me lance ! J’ai lu ce livre il y a déjà plusieurs semaines, mais je n’arrivais pas à me poser pour en parler. Je l’ai beaucoup, beaucoup aimé, mais je ne savais pas trop comment exprimer mon enthousiasme. J’espère que j’arriverais à vous donner envie de le découvrir.

Jocelyn Brouillard, 16 ans et demi, boursier, français, débarque un soir d’automne de 1948 à la pension Giboulée. C’est une erreur, un parfait malentendu. Il est à New-York et on l’a pris pour une demoiselle à cause de son prénom. Car la Pension Giboulée est une de ces boarding houses exclusivement réservées aux jeunes filles qui veulent demeurer à l’abri des loups de Wall street et de la 42ème Rue. La gente masculine y est résolument interdite. Heureusement, Jocelyn joue très bien du piano…
Venues de tous les coins d’Amérique, ces jeunes filles rêvent de conquérir la grande ville, de voir leurs noms en haut des théâtres de Broadway. A Giboulée, elles sont au nombre de 6.
Il y a Chic qui fait des publicités pour du shampooing aux œufs très rose, ou pour des soupes Campbell’s avec de la tomate très rouge qu’elle déteste, et qui se fait offrir des chausse-pieds par ses nombreux soupirants… Il y a la baroque Ursula, qui chante à la radio, Etchika qui conduit une voiture au prénom de femme fatale… Et comme si ce n’était pas assez, dans la maison juste à côté habite  Dido, une collégienne qui a des problèmes avec le FBI. Et que diraient leurs logeuses, la respectable Mrs Merle et son dragon de soeur, si elles apprenaient que, derrière ses lunettes de fille sérieuse, l’énigmatique Manhattan donne de mystérieux rendez-vous à des messieurs dans les bars à Greenwich Village, ou que Page aux charmantes tresses blondes est amoureuse de celui qu’il ne faut pas ? Enfin, il y a Hadley, qui vend des doughnuts le jour et des allumettes le soir, et qui est peut-être la plus insaisissable de toutes. Hadley est la fille chanceuse qui a un jour dansé avec Fred Astaire… Oui, l’immense Fred Astaire ! Mais alors pourquoi a-t-elle subitement arrêté la danse ?

J’ai adoré ce roman pour son ambiance, on se retrouve dans le New York d’après guerre et on a vraiment l’impression d’y être. L’autrice rend son décor très vivant : les vêtements, les coiffures, les odeurs, le temps, la nourriture… tout y est, mais sans jamais avoir de longues descriptions ennuyeuses. C’est par touches délicates que le décor se peint au tour de personnages haut en couleur. Gravidant au tour du jeune Jocelyn fasciné, nous découvrons un groupe de jeunes femmes pétillantes, pleines de vie, de rêves, d’illusions et des désillusions.

On passe constamment d’un personnage à l’autre en découvrant petit à petit des détails de leurs différentes histoires, de ce qui les a conduites à New York, leurs ambitions, leurs secrets. Elles ont chacune leur personnalité et sont toutes touchantes et intrigantes.

Nous suivons le quotidien de toute la troupe du Giboulée, mais on ne s’ennuie jamais ! il se passe toujours quelque chose dans leur vie. Et chaque chapitre m’a embarqué, désireuse d’en savoir plus, de mieux connaitre chaque personnage.

J’ai adoré le style, plein d’humour, très vif, fluide. Exactement le type de lecture que j’aime. On avance vite, on s’amuse, on est ému, touché. Le temps de 598 (que je n’ai pas vu passer) j’ai eu le sentiment d’être l’une des pensionnaires et de vivre dans le New York d’après guerre.

Au détour des diverses conversations, on croise de nombreux acteurs, danseurs, chanteurs, futurs cinéastes, metteurs en scène… pour les connaisseurs c’est un régal. Moi je ne connaissais pas tout le monde, mais j’en ai tout de même reconnu quelques-uns. J’ai adoré croiser un certain cinéaste qui est ici encore un ado qui préfère sécher les cours pour trainer dans les théâtres de Broadway.

Amusants, le sont aussi les quiproquos dus à la langue qui mettent Jocelyn dans l’embarra plus d’une fois.

J’ai aimé les personnages, le cadre, le style… bref j’ai tout aimé de ce roman. Il me reste plus qu’à trouver le temps de lire la suite.

C’est avec ce roman que je découvre Malika Ferdjoukh. Un nom que je vais retenir (enfin, non, parce que je suis incapable de retenir le moindre nom, mais je vais le noter !)

Connaissez-vous cette série ? Avez-vous lu d’autre romans de cette autrice ? Dites-moi tout en commentaire 😉

sur le site des éditions l’école des loisirs

→ sur Amazon ou chez votre libraire préféré

Cary Grant dans La course au mari (1948)

et une petit vidéo pour se mettre dans l’ambiance

avec cette lecture je participe au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine pour l’horrible café servi à la pension Giboulée, pour la bonne soupe aux asperges, la pizza dégusté en pyjama et bien d’autres instants gourmands. Je participe également au challenge Lire au féminin

lire au féminin

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