Hello, me revoici pour un petit bilan lecture du mois dernier. Je pensais lire plus, mais j’ai tout de même réussi à tenir mon défi personnel #7jours7livres pour écouler quelques albums et BD.

Roman

Le Lys de feu, tome 1 : La Prophétesse

Jacquelyn Benson (2021)

Voolume

★ ★ ★

Résumé : Londres, hiver 1914. Depuis toujours, Lily est assaillie de funestes prémonitions, qu’elle tente, en vain, d’empêcher de se réaliser. Mais pour sauver la vie de son amie, elle n’a pas d’autre choix que de révéler ses plus sombres secrets à un homme qui ne lui inspire pourtant aucune confiance : lord Strangford, baron solitaire hanté par ses propres pouvoirs extraordinaires. Des galeries étincelantes de St James aux quartiers malfamés de Southwark, Lily et Strangford devront plonger au cœur d’un sinistre complot, affrontant passé et futur dans un combat contre le destin. (source : Livraddict)

Mon avis : J’ai découvert ce livre dans sa version audio grâce à NetGalley et Voolume. Une belle découverte.

J’ai adoré l’ambiance de ce roman et j’étais vraiment prise par l’histoire. Dans le Londres du début du XXe siècle, on navigue entre le milieu aristocratique et celui bien plus modeste de l’héroïne. J’ai aimé la façon dont on découvre son pouvoir, son histoire personnelle, la rencontre avec les autres personnages, tous hauts en couleur. On a très envie d’en savoir plus sur eux. Si j’ai aimé le personnage de lord Stangford, j’avoue que celui-ci est assez cliché : beau, ténébreux, taciturne, et en même temps prêt à braver courageusement tous les dangers. C’est le beau gosse de l’histoire, on en a déjà vu mille. Ce sont surtout les personnages secondaires qui m’ont intrigué. J’ai aimé Estelle, l’amie et voisine de Lily, j’ai été intrigué par la colocataire de celle-ci, ainsi que par tous les habitants de la mystérieuse demeure où se retrouvent les personnes qui, comme Lily, ont quelque chose d’extraordinaire. L’aventure est aussi prenante, on est tenu en haleine, nos héros réussiront-ils à sauver Estelle ? Est-ce possible de modifier les visions de Lily ? Est-elle condamnée à voir ses proches mourir sans pouvoir changer le cours du destin ? Bref j’ai adoré l’histoire et j’ai apprécié la version audio qui la rend très vivante.

Si je ne mets au roman que trois étoiles sur 5 au lieu des 4 qu’il mériterait, c’est parce que le personnage de Lily a vraiment commencé à me taper sur les nerfs dans le dernier tiers de l’histoire. Elle veut tout régler par elle-même, ne compter que sur elle-même et refuse à plusieurs reprises l’aide qui lui est proposée. Si cela se comprend par son histoire personnelle, qu’on nous explique très largement, il arrive un moment où on aimerait bien qu’elle lâche du leste, qu’elle évolue, qu’elle s’ouvre un peu… Elle continue de ressasser encore et encore les mêmes sentiments de rejets et ça a fini par m’agacer. Surtout quand on sait, parce qu’on le comprend vite, comment ça va se finir, inutile de tergiverser pendant des pages et des pages. Je trouve que sur ce point (plus particulièrement ce que cela implique dans la relation entre Lily et Stangford) l’autrice en fait un peu trop et ça devient lourd.

Mais, pour le reste j’ai adoré et j’ai hâte de découvrir la suite, où, je l’espère, on en apprendra plus sur les autres personnages.

BD

Le Château des Animaux, tome 1 : Miss Bengalore

Xavier Dorison et Félix Delep (Casterman – 2019)

★ ★ ★ ★

Résumé : Quelque part dans la France de l’entre-deux guerres, niché au cœur d’une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d’un sabot de fer par le président Silvio… Secondé par une milice de chiens, le taureau dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux de peine épuisants pour le bien de la communauté… Miss Bangalore, chatte craintive qui ne cherche qu’à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s’allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes pour prôner la résistance à l’injustice, la lutte contre les crocs et les griffes par la désobéissance et le rire… (source : Livraddict)

Mon avis : Une très belle bande dessinée que ce soit au niveau du dessin, impeccable, des couleurs, ou de l’histoire elle-même. J’ai tout de suite été embarqué dans ce conte animalier, critique sociale, où l’on met en lumière l’abus de pouvoir dans les dictatures. On s’attache très vite aux personnages, très humains malgré leur apparence, et on a envie de savoir comment les choses vont se passer pour eux dans ce château où le taureau et ses chiens règnent dans la terreur. On a envie de voir tous les animaux se révolter, mais on a peur pour eux. Ne vont-ils pas mourir s’ils se révoltent ? La résistance pacifique peut-elle vraiment changer les choses ? J’étais à fond dans l’histoire et j’ai enchainé les pages sans voir le temps passer. Je me suis régalée. Si le fond de l’histoire n’a rien de nouveau ou de particulièrement original, la façon dont c’est raconté est très bien exécutée. J’ai hâte de lire la suite.

Le Grand Migrateur

Augustin Lebon et Louise Joor (Rue de Sèvre – 2023)

★ ★ ★

Résumé : Sur la planète O’Zhinn, ravagée par la malédiction de la glaire noire, vivaient des géants maintenant disparus. Tous les 200 ans, ceux-ci sortaient de leur longue hibernation pour entamer une longue migration vers le nord. Décimés par les hommes, leur histoire est désormais une légende qui n’existe plus que dans quelques livres. Quand un jour, un dernier géant endormi sous terre se réveille à la surprise de tous, la chasse à la bête reprend.
Odette, vieille dame excentrique et mystérieuse ayant la conviction que le fléau de la glaire noire est lié à la disparition des géants, se met en quête de celui-ci pour le protéger des hommes à tout prix. Avec le craintif, mais dévoué Childebert à ses côtés, elle accompagnera la gigantesque créature dans son périple aux confins du royaume, dans l’espoir de trouver un remède à son monde en déclin. (source : Livraddict)

Mon avis : Un conte écologique très sympa, pour les plus jeunes comme les moins jeunes. Dans un univers fantasy, avec un roi, des villages aux allures médiévales et des géants qui me rappellent un peu les trolls par leur allure, on va s’embarquer dans une aventure où il est question d’équilibre et d’écosystème détruit par des humains trop avides et incapables de comprendre importance de chaque élément dans le monde qui les entoure, trop centré qu’ils sont sur leur propre bienêtre. Ainsi ils ont fait disparaitre les géants, jugés dangereux pour eux, mais à cause de cela ils ont causé une catastrophe écologique qui va détruire le royaume. Heureusement que quelques illuminés voient plus loin que le bout de leur nez. C’est le cas de l’héroïne, une vieille femme qui toute sa vie a cherché à comprendre le rôle de ces géants. Ella va avoir la chance de pouvoir observer un géant en action accompagnée de son fidèle assistant. Les deux forment un duo comique qui apporte beaucoup de légèreté à cette histoire, écrite à hauteur d’enfant. Il y a l’aventure en elle-même qui offre un premier plant de lecture épique. Une quête, des obstacles à franchir, des ennemis, des alliés… on est dans un parcours initiatique classique. Le deuxième plan de lecture, plus philosophique nous parle du fragile équilibre des écosystèmes et de l’importance d’en respecter chaque élément, même ceux qui nous gênent, car ils peuvent jouer un rôle qui nous dépasse.

 

Albums

Z’oiseaux de l’eau, Z’oiseaux de jardin, Z’oiseaux de proie

Christine Flament 

La poule qui pond

★ ★ ★ ★

Résumé : chaque album illustres quelques oiseaux dans leur milieu : zones humides, jardin, champs…

Mon Avis : J’adore ! Je suis fan de cette série. Les illustrations sont magnifiques, tout en noir et blanc, seuls les oiseaux se détachent du décor par leurs couleurs. Mais n’allais pas croire que le décor est sans importance. Aiguiser votre oeil, il y a une multitude de détails à observer. Le texte lui est très simple, une petite saynète qui se répète, on nous demande ce qui peut se cacher derrière tel ou tel décor, on tourne la page et l’oiseau se révèle à nous, on nous en donne le nom et quelques brèves caractéristiques. Pour les amoureux d’ornithologie, il faudra compléter avec d’autres lectures, mais c’est une très belle entrée en matière. J’ai plusieurs albums jeunesse sur les oiseaux, et ceux-ci sont mes préférés. J’aime tout particulièrement les illustrations réalistes qui permettent de reconnaitre les oiseaux et de pouvoir ensuite les observer.

Expressions animales

Fanny Fage (La Poule qui pond – 2014)

★ ★ ★

Résumé : Donner sa langue au chat : Ne pas trouver la réponse à une question. Pourquoi donner sa langue à un chat ? Selon une légende, le chat est un gardien de secret qui connaît toutes les réponses. En lui donnant sa langue, on lui prête la parole pour qu’il nous donne la solution d’une devinette. (source : livraddict)

Mon avis : un très joli album, très original avec de belles illustrations surréalistes. Les illustrations pleine page font face à un petit texte qui explique en quelques mots les différentes expressions de la langue française faisant référence aux animaux (donner sa langue au chat, mémoire d’éléphant, larmes de crocodile…). C’est surtout les images qui m’ont enchanté, elles créent un univers étrange et doux avec leurs couleurs pastel. À découvrir.

 

Buffalo Kid

Rascal et Louis Joos (l’école des loisirs – 2023)

★ ★ ★

Résumé : Dans chaque vie, il y a des moments de grâce. En 1884, j’avais 20 ans et je travaillais comme taxidermiste dans un grand musée. On me dépêcha de ramener des cornes et des peaux de bisons avant que ceux-ci ne disparaissent à jamais. Je n’imaginais pas ce qui m’attendait et, surtout, que ce voyage resterait gravé en moi toute ma vie et qu’il changerait mon nom… (source livraddict)

Mon avis : envie d’évasion et de grand air ? Partez dans les steppes américaines à la rencontre des bisons avec cette histoire. Les illustrations pleine page sont très belles, avec des très jolies couleurs. L’histoire m’a un peu laissé sur ma faim, on nous en dit trop où pas assez. Mais, rien que pour les images et ce beau voyage insolite, ça vaut le détour.

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Je fais une escale en Belgique dans mon tour du monde en 80 livres avec le grand migrateur et Buffalo Kid