Bilan lecture – juillet 2024 {Bidib}

Bilan lecture – juillet 2024 {Bidib}

1 août 2024 5 Par Bidib

Coucou. C’est Bidib, je vous retrouve aujourd’hui pour un nouveau bilan lecture.

Roman

Couverture Tante Alice enquête, tome 1 : Le bonheur est dans le crimeTante Alice enquête, tome 1 : Le bonheur est dans le crime

Ali Rebeihi (2023)

★ ★ ★

Audiolib

lu par Marie Bouvier

Résumé : Qu’il fait bon vivre à Valmont-sur-Loing…

Alice Bonneville, professeure de droit pénal à la retraite, y coule des jours tranquilles dans sa magnifique demeure en pierre, où elle vit avec son neveu Arthur, psychologue clinicien.

Entre son club de lecture, ses activités bénévoles, ses marches en forêt de Fontainebleau, ses grandes conversations avec sa femme de ménage Inès et ses visites à son meilleur ami Haroun, qui tient le salon de thé du coin, il reste tout juste à Tante Alice le temps de se consacrer à sa passion : la pâtisserie.

Sa paisible existence se voit troublée lorsque son voisin Paul Faye, auteur à succès des Cinq Vérités celtiques, est retrouvé assassiné. Qui donc a pu s’en prendre à ce pape du développement personnel ?

Entre deux sablés à l’orange, Tante Alice décide de mettre son nez dans l’enquête. Ah, si son défunt mari pouvait l’aider, il aurait sans doute bien des choses à lui dire ! À commencer par cette deuxième vérité celtique : “Il est impératif de dialoguer avec ton instinct.” (Source : Livraddict)

Mon avis : Il s’agit du premier roman d’Ali Rebeihi, un cosy mystery à la française, forcement j’étais curieuse de découvrir. Le cosy mystery est un genre que j’aime bien, et la campagne française ça me change un peu des cottages anglais.

Nous avons ici tous les ingrédients du genre, une campagne cossue avec son petit village de vieille maison en pierre que n’est pas sans rappeler le décor des cosy mysteries anglais, une vielle dame à la retraite qui fourre son nez partout, ses amis, ses voisins, et bien sûr un crime mystérieux. Un auteur réputé est retrouvé mort dans une chambre fermée à clé. Si Tante Alice s’en mêle, c’est que sa femme de ménage pour qui elle a de l’affection se trouve être la suspecte principale du crime.

Tante Alice est le personnage typique du cosy mystery. Bourgeoise à la retraite, elle connaît tout le village, a son idée sur l’affaire et veux aider son amie à se sertir de ce pétrin la croyant incapable d’un tel crime. Nous allons la suivre dans son quotidien fait de pauses gourmandes, de pâtisseries, de tasse de thé, de club littéraire et de discussions entre amis. Parmi les personnages qui entourent Alice, il y a Haroun, le tenancier du salon de thé qui est secrètement amoureux d’elle, mais qui n’ose rien lui avouer, et son neveu, Arthur qui est psy et qui a perdu ses parents étant jeune. Haroun est mignon, mais c’est surtout Arthur qui m’intrigue. Dans ce premier tome, il est assez discret, mais toujours présent. La fin laisse supposer que nous allons par la suite en apprendre plus sur lui et surtout sur l’accident qui a causé la mort de ses deux parents. J’ai hâte de découvrir ça. Alice est sympathique quoi qu’un peu trop bourgeoise dans ses manières. Toujours prompte à juger les autres et à se sentir un peu au-dessus des autres, surtout des autres bourgeoises avec qui elle est assez condescendante. Je l’ai trouvé parfois un peu agaçante.

Quant à l’enquête, c’est plutôt bien mené, avec de fausses pistes et une conclusion originale. La version audio est agréable, j’ai passé un bon moment. Je suivrais avec plaisir Alice dans ses prochaines aventures.

J’ai découvert ce livre grâce à Audiolib et NetGalley que je remercie pour la confiance.

Avec cette lecture je participe au Challenge Polar et Thriller organisé par Sharon. Clin d’oeil aussi au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine avec de nombreuses pauses gourmandes que ce soit dans le salon de thé de Haroun ou chez Alice, une gourmande invétérée.

Couverture Les Soeurs Carmines, intégraleLes Soeurs Carmines, intégrale

Ariel Holzl (2023)

★ ★ ★

Voolume

lu par Adélaide Poulard

Résumé tome 2 : Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d’escarpins… et aussi un moyen d’entrer au Palais. Car Tristabelle n’a pas été invitée. Mais ça, c’est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.

En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. S’il le faut, elle ira même jusqu’à tuer demander de l’aide à sa petite sœur. Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont juste jaloux. Surtout les morts.(source : Livraddict)

Résumé tome 3 : Dolorine Carmine fait sa rentrée des classes dans un pensionnat et découvre avec stupeur qu’aucun fantôme ne hante ce lieu. Miss Elizabeth, l’inquiétante institutrice, y est peut-être pour quelque chose. Avec l’aide de ses soeurs, elle mène l’enquête pour retrouver la trace de ses compagnons favoris. (source : livraddict)

Mon avis : Je vous avais déjà parlé des Soeurs Carmines avec le premier tome que j’avais lu l’année dernière. J’avais beaucoup aimé ce premier tome et quand l’occasion de découvrir la suite s’est présentée, je n’ai pas hésité une seconde. Je ne vous ai pas remis ici le résumé du premier tome, je vous invite à aller voir ma chronique si vous voulez en savoir plus sur le début de cette saga. Moi j’ai sauté toute la première partie de cette intégrale que je connaissais déjà pour directement me rendre au tome 2 que j’ai enchainé avec le tome 3.

Dans le premier tome, nous faisions connaissance avec la ville de Grisaille et les 3 soeurs Carmines, l’intrigue du premier tome tournait autour de la cadette Merryvère. C’est sa grande soeur Tritabelle qui prend la vedette dans le tome 2. Hautaine, imbue de sa personne, méprisante… Tristabelle n’est pas vraiment ce que l’on peut appeler un personnage sympathique, pourtant elle est drôle à suivre. Très dans le ton de Grisaille cette ville aux allures gothiques qui fait froid dans le dos. Jamais un rayon de soleil, le meurtre comme habitude, et son lot de vampires, de nécromanciens et autres tristes sires. Tristabelle évolue dans cette atmosphère comme un poisson dans l’eau. Les cadavres pleuvent autour d’elle et cela ne l’émeut pas un seul instant. Elle a plus important en tête, devenir la nouvelle dame de compagnie de la reine et ainsi gagner sa place dans les plus hautes sphères de la société. À moins qu’elle ait un plan encore plus machiavélique derrière la tête.

J’avais adoré le premier tome tout d’abord par on y découvre cette ambiance originale, urban fantasy décalée, une parodie même des univers gothiques où tout est poussé à l’extrême. JE trouvais que cela marchait d’autant plus que l’héroïne contraste avec le décor. Merryvère n’est pas dans le ton de la ville, optimiste, gentille attentive aux autres, elle fait un peu tache dans le décor, et sa grande soeur ne rate pas une occasion de lui faire remarquer. Avec le deuxième tome, le ton est un peu différent puisque nous n’aurons pas ici de dissonance entre l’héroïne et son milieu, bien au contraire. Avec Tristabelle c’est une surenchère permanente d’horreur. Son détachement presque à toute épreuve donne des frissons, même à ses soeurs, enfin sauf à Dolorine qui voit claire dans son jeu.

Le deuxième tome m’a aussi beaucoup amusé. Ce que j’ai aimé c’est la narration que je trouve originale. Tout au long du récit, Tristabelle s’adresse au lecteur comme si nous étions une petite voix dans sa tête.

Le troisième et dernier tome de la saga met Dolorine au centre du récit, et ses soeurs ont presque disparu du récit. Dolorine quitte grisaille et la liberté totale dans laquelle elle évoluait, pratiquement livrée à elle-même dans sa famille, pour se rendre dans un pensionnat. Un pensionnat où elle espère se faire des amis, mais qui lui réserve quelques mauvaises surprises. Très naïve, toujours un peu à côté de la plaque, Dolorine ne voit pas clair dans le jeu de ses camarades et se laisse facilement piéger, avant de prendre sa revanche et de devenir le moteur d’un grand renouveau dans l’école. C’est un personnage assez étrange. Dans le premier tome j’avais adoré les intermèdes où nous suivions Dolorine à travers les pages de son journal, son côté complètement à l’ouest, contrastait avec le sérieux de Merryvère. Dans ce tome, alors qu’elle occupe la place centrale, je l’ai trouvé moins attachante parce qu’elle est peut-être trop puérile, trop décalée. Le troisième tome reste très agréable et j’avais envie de savoir comment la benjamine allait s’en sortir dans cet étrange pensionnat, mais c’est peut-être le tome que j’ai le moins aimé des trois. Mon préféré reste le premier et si vous ne deviez en lire qu’un je vous conseillerais sans aucun doute le complot des corbeaux.

Je découvre cette lecture grâce a NetGalley et Voolume que je remercie pour la confiance

Manga

Couverture Les Vacances de Jésus & Bouddha, tome 05Les Vacances de Jésus & Bouddha, tome 05

Hikaru Nakamura (2013)

★ ★ ★

Kurokawa

Résumé : Bouddha, l’Eveillé, et Jésus, le fils de Dieu, poursuivent leurs vacances dans la banlieue de Tokyo en s’essayant à toutes sortes d’activités exotiques : commander un café au Starbucks, profiter des soldes sur les légumes, faire du vélo… Mais ils manquent aux habitants du ciel, et les visites sont incessantes : après les archanges, voici les disciples de Bouddha, et même Lucifer et Mâra qui viennent partager un pot-au-feu… (source : Livraddict)

Mon avis : Je suis tombé par hasard sur plusieurs tomes de ce manga d’occasion et comme c’était la suite de ceux que je possédais déjà je n’ai pas résisté à la tentation. J’ai pris les tomes 5 à 13 d’un seul coup. Dès mon retour à la maison, je me suis plongé dans le tome 5. Dans ce manga, comme l’indique très clairement le titre, nous allons suivre deux saints hommes, Jesus et Bouddha, qui ont décidé de s’accorder des vacances sur terre et on prit un petit appartement à Tokyo en collocation. Dans ce gag manga, nous suivons notre duo dans leur quotidien qui, dû à leur nature sacrée va transformer l’ordinaire en extraordinaire, comme transformer la porte d’ascenseur en porte permettant d’accéder directement au Paradis, ou un simple vélo en monture magique. Très léger et drôle, le manga joue sur les stéréotypes de deux religions mises ici côte à côte en toute amitié. Je prends toujours beaucoup de plaisir avec ce manga, à savourer tranquillement un chapitre par ci, un chapitre par là.

Avec cette lecture je fais une nouvelle halte au Japon dans mon tour du monde en 80 livres

Album

Couverture Coppélia

Coppélia

Claude Clément et Daniela Cytryn (2012)

★ ★ ★

Seuil jeunesse

Résumé : Dans un village, deux amoureux, Franz et Swanilda, font des projets de mariage. Surgit une roulotte appartenant à un magicien, Coppélius. À l’intérieur, une jeune fille d’une extraordinaire beauté fait tourner la tête à tous les garçons du village, y compris au jeune fiancé. Jalouse, Swanilda finit par découvrir que sa rivale n’est qu’un pantin animé… Le fiancé volage réussira-t-il à reconquérir le coeur de sa fiancée blessée ? (source : livraddict)

Mon avis : Si l’histoire en elle-même ne m’a pas tellement touché, j’ai beaucoup aimé cet album pour la mise en scène et les magnifiques illustrations. Les couleurs surtout sont superbes. J’ai aimé les perspectives originales de certaines pages et le coup de crayon de l’illustratrice. Le texte est aussi très agréable à lire, reprenant les points principaux de l’intrigue du célèbre ballet.

Le petit plus que j’aime beaucoup : l’album se termine par une double page qui livre des informations sur l’histoire du ballet, fait sous forme de coupure de presse, ce mini dossier est aussi ludique qu’intéressant. Je ne connaissais pas du tout ce ballet avant de découvrir cet album. Par curiosité je suis allé voire quelques images sur le net, je vous mets ici un extrait assez amusant ou on voir Coppelius aux prises avec sa créature.

Et voilà. Ce petit bilan est terminé, un peu plus danse que celui du mois de juin, et pour cause, si j’ai fini les deux premiers titres début juillet, je les avais bien commencés en juin.

Je vous retrouve bientôt sur le blog avec un carnet de bord.

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