An Alexia Tarabotti Novel, tome 2 : Changeless [fantasy]

18 janvier 2020 24 Par Bidib

Loups-garous, vampires, Angleterre victorienne, belles robes, chapeaux improbables et tasses de thé. Vous avez tout ça et bien plus encore dans Le protectorat de l’ombrelle.

Couverture Une aventure d'Alexia Tarabotti / Le Protectorat de l'ombrelle, tome 2 : Sans formeChangeless, Sans Forme dans la version française, est le deuxième tome de la série an Alexia Tarabotti novel (Le protectorat de l’ombrelle en français). J’ai choisi de lire cette saga en version originale bien qu’elle soit disponible en français.

Dans cette saga on suit les aventures de Alexia Tarabotti, une jeune femme issue de la bourgeoisie londonienne du XIX siècle. Nous sommes sous le règne de la reine Victoria. Alexia a une particularité : elle n’a pas d’âme et cela lui confère un pouvoir très particulier. Dans un monde où les loups-garous et les vampires côtoyant la science et la technologie, Alexia a une place toute particulière, les êtres comme elle sont très rares, craints et recherchés. Les sans-âmes sont capables d’annuler les pouvoirs des créatures surnaturelles en les touchant, et ils les rendent ainsi mortels.

Dans l’Empire britannique, les créatures de la nuit (vampires et loups-garous) vivent au grand jour, ou plutôt devrais-je dire “à la grande nuit”. Ils sont parfaitement intégrés à la société et n’ont plus besoin de se cacher. On les appelle les nocturnes, tandis que les humains sont diurnes. Pour que la cohabitation se passe sans heurt, les créatures surnaturelles sont au service de la reine, et occupent chacune une place particulière. Les loups-garous font partie de l’armée de l’empire ou des forces de police spéciales, chargées de régler les affaires impliquant des créatures surnaturelles. Lord Maccon, loup-garou, chef de meute, écossais occupent justement la tête du Bur, bureau en charge des affaires surnaturelles.

Dans le premier tome, Alexia doit faire face à différentes difficultés. Pour commencer elle n’a pas d’âme, ce qui est assez mal vu, puis elle est la fille d’un italien, son teint olive et ses rondeurs sont aussi très mal vue dans le milieu mondain de Londres. Et elle n’est pas mariée ! À son âge cela préoccupe beaucoup sa mère qui la voit devenir vieille fille. Mais alors quand un vampire impoli s’attaque à elle alors qu’ils n’avaient même pas été présentés, c’est le pompon ! Alexia n’est pas du genre à s’évanouir pour si peu, elle n’est pas de ses filles là, sans doute la raison pour laquelle elle n’a toujours pas trouvé de mari ! Alexia a l’esprit vif et les nerfs d’acier. En se défendant, elle tue le vampire et Lord Maccon est envoyé pour enquêter. Entre les deux c’est la guerre de caractère, chacun voulant le dernier mot, mais aucun n’est insensible au charme de l’autre, bien qu’Alexia ne l’avouerait pour rien au monde, elle est bien trop fière pour ça.

Ensemble ils vont devoir enquêter sur une affaire de disparitions de vampire, ensemble… enfin, disons qu’Alexia se retrouve toujours là où il ne faut pas !

/!\ spolier.

Si vous n’avez pas lu le premier tome et que vous ne voulez pas que je vous en dévoile l’intrigue, passez directement au paragraphe situé sous l’image de mode.

On quittait Alexia jeune marié, devenue Maccon. Entre ces deux-là, ça ne pouvait pas finir autrement. Voici Alexia, sans âme, à la tête d’une meute de loups-garous, une situation peu commune. Mais Alexia est bien plus que cela. La reine Victoria lui a offert un poste au sein de son conseil de l’ombre, la voici au service direct de la reine.

Dans ce second tome, on retrouve Alexia, toujours aussi pragmatique et énergique. Elle enquête pour le compte de la reine sur un étrange phénomène d’exorcisation de masse. Son enquête va l’amener à rejoindre son mari, parti régler des histoires de famille en Écosse. Mais une dame de son rang ne peut se déplacer seule. C’est entouré d’une drôle d’escorte qu’Alexia va faire son premier voyage en dirigeable. L’accompagnent sa sœur cadette, avec qui elle ne s’entend pas du tout et qui lui a été imposé par sa mère, sa meilleure amie, qui s’est imposé aussi, le valet de son mari, pour assurer sa sécurité, la bonne, pour assurer la bonne tenue de sa toilette et de sa chevelure. Sur le dirigeable une inventrice française les a rejoints. Ami ou ennemi ?

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Ce n’est pas parce qu’on porte un corset, d’élégantes toilettes et qu’on aime siroter du thé qu’on ne fricote pas avec le danger ! Enquête, espionnage, loup-garou écossais mal léché et momies égyptiennes sont au menu de ce tome. Alexia se bat et enquête, mais toujours poliment, l’étiquette c’est important. Et un coup d’ombrelle bien placé peut sauver la mise.

J’aime beaucoup l’ambiance qui se dégage de ce roman, mêlant steampunk et fantasy dans une Grande-Bretagne victorienne fantasmée. Une bourgeoisie bien guindée (et pas franchement avenante). Une héroïne forte dans une société patriarcale. Des vampires et des loups-garous très civilisés, enfin… les vampires surtout. Une ambiance à laquelle on croit facilement, un univers bien construit. Des personnages hauts en couleur, peut-être un peu trop caricaturaux pour certains. Et un bon sens de l’humour ! Alexia ne se prend pas au sérieux, et l’auteure s’amuse beaucoup.

Et que dire de la fin ! J’ai envie de découvrir la suite, et cette fois je n’attendrais pas des années avant de m’y mettre. Le tome trois est déjà sorti de ma PAL !

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Le protectorat de l’ombrelle a été adapté en manga et Yomu-chan vous en avait parlé ici.


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